
Six ans déjà après "L’un de nous", à point nommé pour célébrer vingt années de chansons, Albin reprend le fil de ce qui peu à peu a façonné son style unique.
Après quelques saisons très denses, j’ai ressenti à l’automne dernier le besoin imparable de me retrouver seul. Du moins face à moi-même. Je suis parti m’enfermer à la Villa Médicis où j’ai terminé d’écrire et de dessiner mon premier livre (Mes battements, à paraître le 5 mars 2025 chez Actes Sud), un voyage intérieur qui depuis des mois me baladait loin dans le passé, mon village, mon enfance, mon adolescence. Je me suis amusé à reprendre quelques chansons de mes débuts comme Je te manque, Avril 4000 ou Non merci (2005), et j’ai remarqué que je leur donnais quelque chose que je ne voyais pas à l’époque. Je les habitais d’une nouvelle façon.
Puisque mon livre et mon disque sortent en même temps, puisque leurs visuels et leurs thématiques sont cousins, j’ai quand même eu envie d’écrire une chanson nouvelle pour faire le pont entre les deux. Je ne résiste pas à repartir sur la route pour promener mes chansons et mon livre. Cette fois je serai seul sur scène. Je chanterai et jouerai, je parlerai un peu, mais aussi je dessinerai.