MacMillan & Beethoven 7
« En elle, toute la tempête, tout le désir et la rage du cœur se transforment en une joie éclatante. » C’est ainsi que Wagner décrivait avec justesse la Septième Symphonie de Beethoven, qu’il considérait également comme « l’apothéose de la danse ». Rythmes envoûtants et énergie irrésistible y évoquent un mouvement perpétuel. Mais cette description convient tout autant aux Créatures de Prométhée, l’unique ballet de Beethoven. L’éminent chef Maxim Emelyanychev et le Scottish Chamber Orchestra donnent vie à cette œuvre rarement jouée, révélant comment le compositeur lui-même a su voler le feu divin. Dans un autre registre, le compositeur écossais James MacMillan s’empare de l’hymne de l’Avent Veni, veni, Emmanuel pour en faire un concerto époustouflant de virtuosité. Il semble taillé sur mesure pour le percussionniste Colin Currie, qualifié par Steve Reich de 'l’un des plus grands musiciens d’aujourd’hui'
Scottish Chamber Orchestra
Maxim Emelyanychev direction
Colin Currie percussions
Programme :
Ludwig van Beethoven : Die Geschöpfe des Prometheus, op. 43 (Overture, Introduction "La Tempesta" & no. 9, 10, 16)
James MacMillan : Concerto pour percussion "Veni, Veni, Emmanuel"
Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 7, op. 92
photo Colin Currie © Linda Nylind